Poids | 4 kg |
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Dimensions | 40 × 30 × 20 cm |
Epoque | 1943 |
Origine | France |
Signature | Henry De Waroquier |
Etat général | Très bon |
Matériau principal | Gouache et aquarelle sur papier |
Dimensions | 21X27 CM |
Henry de Waroquier (1881–1970) signe ce portrait singulier multicolore. Réalisée en 1943, cette œuvre témoigne de l’univers expressif et moderne de Waroquier, figure importante de l’art français du XXe siècle.
Ce portrait est exécuté à la gouache et à l’aquarelle sur papier. L’association de ces deux techniques crée des effets de texture subtils et des transitions de couleurs douces. Le visage stylisé, légèrement incliné, apparaît les yeux clos, baigné de reflets colorés.
L’œuvre est signée et datée en bas au centre : 1943. Ce détail situe cette création dans une période clé, celle de la Seconde Guerre mondiale, et reflète à la fois la maîtrise technique de Henry de Waroquier et la tension de l’époque.
Henry de Waroquier
Waroquier fut peintre, graveur, sculpteur, poète et photographe. Né dans une famille sensible aux arts, il commence pourtant par des études de biologie. Il poursuit ensuite sa formation à l’École des Arts Décoratifs de Paris, où il s’initie à l’architecture.
Très vite, il fréquente les artistes de l’École de Paris. Il se lie d’amitié avec Amedeo Modigliani. Esprit curieux, il explore la photographie et crée même des sculptures éphémères, une première dans le monde de l’art.
Voyageur passionné, il puise son inspiration autour du bassin méditerranéen. Il étudie la civilisation grecque, la mythologie, et peint des vues paisibles de Venise. À l’inverse, certaines de ses œuvres expriment des angoisses profondes à travers le portrait, motif central de son travail.
Waroquier, un artiste reconnu
Les œuvres d’Henry de Waroquier figurent aujourd’hui dans de nombreuses collections publiques et privées. À Paris, on les retrouve au Centre Pompidou, au Musée d’Orsay, au Musée National d’Art Moderne et au Musée des Arts Décoratifs.
En 1937, le Petit Palais consacre une salle entière à ses œuvres lors de l’exposition Les Maîtres de l’Art Indépendant 1895-1937. Les musées d’Angers, Nantes, Lyon et Rennes conservent également plusieurs de ses tableaux.
Cette œuvre est tellement vibrante qu’elle pourrait même redonner de la couleur à un lundi morne !